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Mythique: Switcher, la marque suisse à la baleine, ressuscite après sa faillite en 2016

Les t-shirts à la petite baleine jaune n’ont pas dit leur dernier mot. Après sa faillite retentissante en 2016, la marque Switcher rebondit grâce à l’entreprise bernoise werk5 qui a racheté la licence. Elle commercialise désormais plus de 30 modèles en 15 couleurs différentes.

31 juil. 2019, 14:05
La marque, lancée par le Vaudois d'origine suédoise Robin Cornelius, avait connu une fin brutale en 2016 (archives).

Des dettes à hauteur de 9 millions de francs et 40 employés qui perdent leur travail du jour au lendemain. La faillite de Switcher, prononcée en 2016, avait secoué le monde économique romand. La société du Suédois Robin Cornelius, basée au Mont-sur-Lausanne, avait connu, depuis sa création en 1981, une ascension fulgurante. Son emblème, la petite baleine jaune, était entré dans l’inconscient collectif romand.

Elle n’en a pas encore tout à fait disparu, même si les stocks, près de 500’000 pièces, avaient été vendus aux enchères par le boucher vaudois Patrick Perroud. C’était en mai 2017, à Oulens.

Coup d’accélérateur

Depuis, Switcher n’a pas été enterrée. Mais elle a franchi la Sarine. C’est une société bernoise, Werk5 qui a racheté la licence pour exploiter la marque, comme le relataient en septembre 2017 nos confrères de 24Heures. Jusqu’ici, ses activités sont restées pour le moins confidentielles. Mais le Blick nous apprend ce mercredi qu’elle va passer à une vitesse de production supérieure. 

Marc Joss, qui était responsable du marketing chez Switcher, n’a pas voulu lâcher l’affaire. Il est aujourd’hui membre de la direction de Werk5 et explique qu’il commercialise désormais 35 modèles de t-shirts, polo, trainings…de 15 couleurs différentes. Et d’autres pièces originales sont en cours de développement. «Depuis juin, les produits Switcher sont disponibles chez des revendeurs dans toute la Suisse», nous a-t-il précisé, «nous démarchons actuellement des clients dans toutes la Suisse.» 

 

 

La philosophie de la marque a été conservée. S’ils sont fabriqués en Inde, les vêtements répondent à la norme environnementale «Oeko Tex 100» et une dizaine de modèles sont en coton bio, les autres sont exclusivement à base de polyester recyclé. Quant à la vente, elle se fait exclusivement via le site internet de Werk5.

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