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Monnaies sans issue

Au pied du mur, la Banque centrale européenne doit annoncer, aujourd’hui, ses plans pour relancer l’économie. Le ralentissement met les Etats et les banques centrales au défi d’innover.

11 sept. 2019, 00:01
The President of the European Central Bank Mario Draghi is on his way to the European Banking Congress in Frankfurt, Germany, Friday, Nov.21, 2014. Draghi said the chief monetary authority for the eurozone is willing to "step up the pressure" and broaden its stimulus efforts to help the struggling economy. He further said that if current efforts do not achieve the desired effect the ECB could "broaden even more the channels through which we intervene." (AP Photo/Michael Probst) Germany Europe Economy

Demain, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort doit prendre une décision pour relancer une économie européenne qui ralentit. Va-t-elle abaisser ses taux d’intérêt? Va-t-elle ouvrir à nouveau les vannes monétaires? Quelle qu’elle soit, sa décision aura un impact direct sur l’économie suisse: soit par une hausse difficilement contrôlable du franc, soit par un abaissement des taux d’intérêt négatifs, déjà les plus bas au monde. La décision de la Banque nationale suisse (BNS) est attendue le 19 septembre.

La BNS incarne au mieux l’impasse dans laquelle les politiques monétaires se trouvent, dix ans après la crise financière de 2008-2009. Et souligne la recherche effrénée de nouvelles solutions par les sommités académiques, bancaires, et politiques, pour tenter de remettre l’économie sur de bons rails. Mais d’ici là, il faudra dépasser beaucoup de certitudes.

LES TAUX NÉGATIFS AU PLANCHER

Les banques commerciales qui veulent placer leurs...

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