Le sursaut de Barbie n’y a rien fait. Si la plus célèbre des poupées a dépassé les attentes à Noël dernier, avec des ventes en hausse de 9%, elle n’a pas réussi à sauver les résultats de sa maison mère, Mattel. Le numéro un mondial du jouet a publié un chiffre d’affaires en recul de 11%, à 4,9 milliards de dollars, pour une perte opérationnelle de 342,8 millions (-7%). Sa perte nette atteint 1,05 milliard sur l’année en raison des charges et des indemnités de licenciement de 457 millions de dollars, le groupe étant engagé dans un lourd plan de restructuration.
Mattel a mis en cause la «sous-performance» de certaines marques (Fisher Price, American Girl, Mega Bloks...) et les déboires de Toys’R’us, premier distributeur mondial, qui s’est placé, à l’automne, sous la protection de la loi américaine sur les faillites.
«Vitrine du jouet aux Etats-Unis»
L’enseigne américaine, qui vient...