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Mafias italiennes en Suisse: «plus facile de blanchir de l’argent sale»

Invitée d’honneur demain du nouvel Observatoire tessinois de la criminalité, Alessandra Cerreti, procureure de la direction antimafia de Milan, explique les attraits de la Suisse pour les mafias italiennes.

15 sept. 2021, 00:01
/ Màj. le 15 sept. 2021 à 06:45
HANDOUT - Die neue 200er-Note der Schweizerischen Nationalbank, aufgenommen am 30. August 2017. (HANDOUT SCHWEIZERISCHE NATIONALBANK SNB) *** NO SALES, DARF NUR MIT VOLLSTAENDIGER QUELLENANGABE VERWENDET WERDEN ***

Le nouvel Observatoire tessinois de la criminalité tiendra demain son premier congrès, à Lugano. Invitée de choix, la procureure de la direction antimafia de Milan, Alessandra Cerreti, y fera valoir l’urgence d’harmoniser la législation européenne pour combattre les mafias.

A quel point et où les mafias italiennes sont-elles enracinées en Suisse?

Alessandra Cerreti: Les enquêtes conduites tant sur le territoire italien que suisse montrent que les mafias italiennes, mais aussi étrangères, sont réparties sur l’ensemble du territoire helvétique, avec une prédominance dans les régions de frontière, notamment au Tessin en ce qui concerne le crime organisé italien. Celles-ci sont des zones de transit pour le trafic d’armes, de stupéfiants et pour des fugitifs.

Quelles mafias italiennes sont actives en Suisse?

Toutes les organisations mafieuses italiennes sont présentes en Suisse, avec une prévalence de la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise. Pour des raisons historiques et judiciaires, Cosa Nostra, la mafia sicilienne,...

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