Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les salaires réels devraient, au mieux, stagner en 2019

Les temps sont durs pour les employés suisses. Après un recul attendu en 2018, leur salaire devrait, au mieux, stagner l'an prochain. Une étude de l'UBS prévoit une hausse moyenne de 1% qui sera cannibalisée par une inflation équivalente.

31 oct. 2018, 12:46
Ce n'est pas encore en 2019 que notre porte-monnaie va s'engraisser (illustration).

Après une baisse attendue cette année, les salaires réels vont stagner l'an prochain, estime UBS. Ils devraient en moyenne augmenter de 1% en termes nominaux mais ne connaîtront au final aucune hausse en termes réels, les prix devant augmenter en parallèle de 1%.

Alors qu'il y a un an, le numéro un bancaire helvétique attendait une hausse réelle des salaires de 0,1% pour cette année, la dernière édition de son enquête en la matière publiée mercredi laisse apparaître un recul de 0,2%. La hausse nominale de 0,8% devrait être plus que réduite à néant par le renchérissement, les économistes d'UBS tablant sur un taux de 1% pour ce dernier.

Rongé par l’inflation

Et pour l'an prochain, une maigre amélioration se dessine, avec à la clef une stagnation des rémunérations moyennes. A nouveau positive après avoir affiché des valeurs nulles voire négatives entre 2009 et 2016, l'inflation viendra annuler l'augmentation nominale.

Compte tenu des augmentations de prix attendues l'an prochain, les employés devront compter sur un gel des salaires dans la plupart des secteurs, note UBS. Alors que cette année, seule la branche des services informatiques et des télécommunications aura pu compter sur des hausses salariales (+0,3% en termes réels), ces dernières resteront réservées l'an prochain aux seuls salariés des industries chimique et pharmaceutique.

Stagnation dans la plupart des branches

Pour cette dernière branche, les salaires nominaux devraient progresser de 1% en 2018 et de 1,2% en 2019, soit en termes réels une stagnation cette année et une hausse de 0,2% l'an prochain. A l'autre extrémité du spectre salarial, les employés du secteur en difficulté des médias, devront se contenter d'une croissance nominale de leur rémunération de 0,5% sur l'exercice en cours, tout comme pour le suivant, avec à la clé des baisses de 0,5% en tenant compte de l'inflation.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias