BErlin
Thomas Schnee
«Quand j’ai commencé chez Adidas en 1987, la production venait tout juste d’être délocalisée en Asie. Aujourd’hui, la boucle est bouclée. Elle revient en Europe», expliquait le chef d’Adidas Herbert Hainer en présentant, fin mai dernier à Ansbach, près de Nuremberg, les deux lignes de production expérimentales qui composeront bientôt la nouvelle Speedfactory d’Adidas.
Installés dans une halle immaculée, plusieurs robots et imprimantes industrielles 3D qui communiquent entre eux produisent ainsi des chaussures sans aucune intervention humaine. A partir de 2017, Adidas espère en fabriquer un million de paires par an. C’est peu par rapport aux 300 millions de paires vendues chaque année par la marque aux trois bandes. Mais c’est un début prometteur pour un mode de fabrication qui va abaisser les coûts de production, réduire le transport et le stockage et garantir la flexibilité demandée par le commerce en ligne.