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Les «passeports dorés» agitent toujours Chypre

Environ 4000 investisseurs étrangers, pas tous irréprochables, ont obtenu un sésame européen controversé.

21 oct. 2020, 00:01
epa08745529 A person wearing a mask depicting Cyprus President Nicos Anastasiades, attends a protest against corruption in Nicosia, Cyprus, 14 October 2020. Hundreds of people gathered outside the Filoxenia Conference Center, currently hosting the Parliament, to protest and demand the resignation of the President of the Parliament, Demetris Syllouris who appeared in an undercover video of Al Jazeera offering to help a foreign businessman with a criminal record to acquire a Cyprus passport.  EPA/KATIA CHRISTODOULOU ArcInfo

C’est sans doute une affaire dont Chypre se serait bien passée en ce moment. Les menaces ouvertes de la Turquie, qui veut étendre son influence maritime dans toute la région, auraient dû seules mobiliser les autorités. Mais un autre dossier épineux vient s’y ajouter: le scandale des passeports dorés. La procédure, initiée en 2007, est simple: elle permet à de riches investisseurs d’obtenir un passeport européen, en l’espèce chypriote, moyennant l’achat d’un bien immobilier de 2,5 millions d’euros.

La pratique existe dans quelques pays d’Europe, dont le Portugal, qui en a octroyé environ 22 000 en dix ans, mais le laxisme des autorités chypriotes a permis à nombre d’investisseurs douteux d’obtenir un titre européen, sans besoin de résider sur l’île. La plupart n’y ont d’ailleurs jamais mis les pieds et passent par des cabinets d’avocats spécialisés, qui fleurissent à Chypre. «Cette pratique a connu son apogée en 2013, quand...

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