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Les employés neuchâtelois d’OVS veulent un plan social

Les employés des magasins OVS, enseigne en voie de liquidation, ont mené une action à Peseux et à La Chaux-de-Fonds pour sensibiliser les clients à leur situation. Le syndicat Unia accuse la direction de "manquer de savoir-faire".

25 juin 2018, 19:07
Fermeture magasin OVS: Unia passe à l'action

Alors que les magasins d’habits OVS sont en sursis concordataire, les sites ferment les uns après les autres. La boutique de Marin est fermée, Peseux est en voie de l’être. Les sites de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds devraient suivre, selon le calendrier des liquidations affiché sur le site internet d’OVS. Aux yeux des responsables d’Unia, la faillite semble quasi inéluctable.

Clients informés

Le syndicat a mené lundi une action dans les filiales neuchâteloises du groupe italien qui avait repris les activités de Vögele en 2016. Le but: informer les clients de la situation des employés des magasins.

Responsable du dossier chez Unia à Neuchâtel, Céline Dupraz dénonce «un manque de savoir-faire» de la direction du groupe. «Nous avons la nette impression qu’OVS se sert du sursis concordataire pour gagner du temps. L’employeur est sensé tout faire pour qu’une éventuelle cessation d’activité se passe le mieux possible, on en est loin.» Pour la syndicaliste, les employés sont informés «à la dernière minute» lorsqu’un magasin ferme, et on ne facilite pas la transition.

Mesures demandées

Pour l’heure, «une employée qui a trouvé un autre emploi a bien été libérée de ses obligations». Mais pour ceux qui restent, l’incertitude est grande. Le syndicat réclame des mesures qui faciliteraient leur éventuelle réinsertion. «1200 personnes sont concernées au niveau national. Pour faciliter une éventuelle transition, nous demandons des mesures concrètes comme l’installation d’ordinateurs sur les lieux de travail et l’autorisation de se rendre à un éventuel entretien d’embauche durant les heures de travail», explique Céline Dupraz.

Les employés du syndicat ont distribué des informations aux clients des magasins du canton (ici, à Peseux).

 

La période est d’autant plus difficile que les conditions de travail se sont dégradées depuis la reprise de Vögele par OVS. «Les nouveaux patrons n’ont jamais été très loyaux, les horaires sont difficiles avec notamment beaucoup d’heures supplémentaires, même s’il y a eu moins d’abus à Neuchâtel du fait de la convention collective». 

En tout, 28 personnes sont concernées par la liquidation d’OVS dans le canton de Neuchâtel.
 

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