Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les Allemandes peinent à décrocher un poste au sein d’une direction

Fin 2015, les 200 plus grandes entreprises d’Allemagne comptaient 6% de femmes dans leurs directions et un peu moins de 20% dans leurs conseils de surveillance.

03 mai 2016, 00:15
Inauguration du nouveau batiment de Patek Philippe.



Cret-du-Locle, 01 03 10

PHOTO DAVID MARCHON PATEK PHILIPPE

«Si l’on me disait que j’ai ce poste car je suis une femme, j’en pleurerais.» Depuis le début de l’année, l’Allemagne oblige ses grandes entreprises à nommer des femmes à leur tête, un pis-aller tardif qui ne convainc pas les principales intéressées.

«La loi s’attaque seulement à la partie visible de l’iceberg. Nous devons en faire plus que cela», lance Bélen Garijo, membre de la direction du laboratoire allemand Merck KGaA.

Cette Espagnole de 55 ans est la première femme à accéder à un tel poste au sein du groupe de Darmstadt, au sud-ouest du pays. Elle préfère parler compétences, aménagements du travail quotidien et des carrières, plutôt que quotas féminins.

«Une loi n’amène rien. Les entreprises doivent comprendre que la diversité est un avantage compétitif», renchérit Claudia Nemat, membre de la direction de Deutsche Telekom. «Il nous faut des hommes, des femmes, de l’expérience internationale, des vieux et des...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias