Le désherbant Roundup de Monsanto a contribué au cancer d’un septuagénaire américain, a estimé, mardi, un jury américain. Il s’agit d’un nouveau revers du géant agrochimique, qui avait été lourdement condamné dans un procès similaire, l’été dernier.
Les jurés ont estimé que le plaignant avait su démontrer que le Roundup était «un facteur substantiel» de son cancer, clôturant ainsi la première phase du procès.
A l’énoncé du verdict, le plaignant et ses avocats se sont enlacés. «Nous sommes très satisfaits», a réagi une avocate. «Nous sommes déçus», a pour sa part rétorqué le groupe allemand Bayer, qui a racheté Monsanto l’an dernier.
La deuxième phase du procès commençait hier. Elle devait, cette fois, répondre aux questions suivantes: Monsanto connaissait-il les risques? Les a-t-il cachés? Si oui, quels sont les dommages et intérêts qu’il doit payer?
Déjà condamné
Monsanto devra notamment affronter les affirmations de ses détracteurs, selon lesquels il a...