L’industrie des machines est entrée dans une nouvelle phase d’automatisation, celle qui voit ses robots et ses machines être de plus en plus connectés. Nommée «révolution industrielle 4.0» en référence, à la fois, aux précédents bonds en avant et à l’informatique, cette révolution améliore la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME), mais peut aussi être difficile à vivre pour les salariés. Le point avec Robert Rudolph, en charge du dossier à la direction de Swissmem, l’association faîtière de l’industrie des machines, en marge d’une conférence tenue, hier, au Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM), à Neuchâtel.
Que signifie «révolution industrielle 4.0» pour un salarié?
C’est le quatrième stade de l’évolution des progrès de l’industrie, après les premières machines mues à la vapeur, la production de masse grâce à l’électricité et au pétrole, et l’informatique. Débutant avec notre millénaire, il est la conséquence de la mise en réseau...