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Le retrait de Kering se fera sentir

Après l’annonce de la suppression de 400 postes au Tessin, d’autres départs sont redoutés.

24 mai 2019, 00:01
Die franzoesische Luxus-Gruppe fuer Mode und Accessoires Kering Group, zu der u.a. Gucci gehoert, stellt ihren Sitz in SantíAntonino in Frage, wie das Unternehmen am Mittwoch, 22. Mai 2019, bestaetigt. Bei einem Treffen mit Arbeitnehmern und Gewerkscahften wurde angekuendigt, dass 400 Arbeitsplaetze nach Italien verlegt werden und das Werk wahrscheinlich aufgegeben wird. Die Massnahme betrifft auch die Logistik in Bioggio. (KEYSTONE/Ti-Press/Samuel Golay) SCHWEIZ KERING SITZ TESSIN

Après l’annonce par le Groupe Kering, mercredi, de transférer d’ici 2022 400 emplois tessinois – sur 800 – du Tessin en Italie, la consternation règne. La direction du groupe aurait expliqué à ses employés et aux syndicats que ce retrait est motivé par des questions d’organisation. Or, il fait suite à une enquête du Ministère public de Milan contre le groupe français et sa marque phare Gucci pour évasion fiscale de 16,26 milliards de francs.

Celle-ci aboutissait le 9 mai à un accord avec le fisc italien prévoyant un versement record, par la multinationale, de 1,4 milliard de francs. Selon l’accusation, Kering a utilisé sa société suisse Luxury Goods International (LGI) pour payer ses impôts en Suisse, où la fiscalité est plus avantageuse, plutôt qu’en l’Italie, où elle menait ses principales activités.

Même si presque la totalité des employés concernés sont des frontaliers italiens, Giovanni Scolari, du syndicat chrétien...

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