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Le recours au chômage partiel n’est pas aussi élevé que craint

L’accès facilité à la réduction de l’horaire de travail devait permettre à l’industrie d’encaisser le choc après la fin du taux plancher.

26 janv. 2016, 01:27
Visite de l'entreprise Promotech. 



Le Noirmont, le 17.10.2015

Photo : Lucas Vuitel LE NOIRMONT

L’accès assoupli à la réduction de l’horaire de travail (RHT) décidé par le Conseil fédéral devait permettre aux industries exportatrices d’encaisser le choc après l’abandon, le 15 janvier 2015, par la Banque nationale suisse du taux plancher de l’euro. Un an après, les cantons interrogés s’attendaient à devoir davantage activer cet instrument. Les entreprises actives sur des marchés d’exportation ou sous-traitantes, l’industrie des machines-outils, l’horlogerie, l’électronique, la métallurgie, le secteur du bâtiment et l’aéronautique sont particulièrement touchés par la force du franc.

A Berne, un large spectre de branches est par exemple concerné, du fait du franc fort, mais aussi de la météorologie. Marc Gilgen, membre de la direction du Beco Economie bernoise, pointe également le fait que l’économie nationale est soumise à la concurrence étrangère.

Le canton de Neuchâtel, première région horlogère du pays, a enregistré et accepté des demandes de chômage partiel pour 971 travailleurs en 2015, le...

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