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Le Québec, cet autre paradis de l’offshore

Montréal abrite des sociétés écrans qui ont un pied en Suisse.

16 juin 2018, 00:01
1001 de la Gauchetiere building at night as seen from the chalet lookout on Mount-Royal.The Canadian Press Images-Mario Beauregard MONTREAL AT NIGHT/STRMBD

Ala fois majestueux et austère, le siège du Ministère des finances du Québec domine le quartier historique de la ville homonyme. Le bâtiment a fière allure, mais il y flotte comme un vent de panique. En cause: l’évasion fiscale.

Sur place, ONG et partis d’opposition se demandent s’il ne faudrait pas inscrire le Québec comme paradis de l’offshore. Certes, le Canada a conclu, avec la Suisse et d’autres, un accord d’échange automatique de renseignements en matière fiscale, et il a instauré un système avantageux de déclaration volontaire, mais aucune institution ne s’est attaquée aux pièces maîtresses de ces jeux de cache-cache: les fausses succursales et les sociétés écrans.

La face cachée de Montréal

Montréal concentre une myriade de sociétés fictives. Beaucoup sont liées au Panama, comme l’ont démontré les «Panama Papers» divulgués, en avril 2016, avec les fuites massives de documents d’affaires émanant du cabinet Mossack Fonseca. Mais aussi...

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