Difficile de ne pas s’en apercevoir: depuis quelques semaines, faire le plein revient de plus en plus cher. Comme le remplissage des citernes à mazout. Ces hausses s’expliquent simplement par la poussée des prix du pétrole sur les marchés internationaux. En un an, le tarif du baril a pratiquement doublé. A la mi-juin 2017, il valait à peine 45 dollars. Aujourd’hui, il frôle la barre des 80 dollars. Et pourquoi pas 100 dollars demain? C’est, du moins, la possibilité qu’envisage très sérieusement un spécialiste des matières premières de la Bank of America, l’un des grands établissements de Wall Street.
La hausse est d’autant plus difficile à avaler qu’elle suit une longue phase de baisse, qui avait vu le prix de ce même or noir perdre les deux tiers de sa valeur entre la fin 2014 et la mi-2016. «Les marchés s’étaient laissé convaincre que la demande allait diminuer, en...