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Le phénix renaît du diesel

On la croyait fortement cabossée par le coûteux avènement de l’électrique, et pourtant, l’industrie automobile continue de croître.

07 oct. 2017, 00:13
Renault Group CEO Carlos Ghosn attend a media conference at La Defense business district, outside Paris, France, Friday, Oct. 6, 2017. French carmaker Renault says half of its models will be electric or hybrid by 2022 and it's investing heavily in "robo-vehicles" with increasing degrees of autonomy. (AP Photo/Michel Euler) France Renault

Une croissance de pas moins de 44%. C’est ce qu’a annoncé hier Renault pour 2022 par rapport à ses ventes de véhicules réalisées l’an dernier, soit cinq millions d’unités. Mais comment expliquer un tel optimisme de la part du constructeur français, alors que l’industrie automobile semblait promise il y a peu encore à l’échafaud, empêtrée dans le diesel, après le scandale des moteurs truqués ?

«Le dieselgate a pesé sur les constructeurs, c’est certain», observe Emmanuel Chapuis, gérant de fonds chez Oddo BHF Asset Management. En termes d’image surtout. Mais la pression s’est encore accrue lorsqu’ont surgi les inquiétudes sur une possible disparition du diesel, après des discours politiques en France, en Grande-Bretagne, mais surtout en Chine, sur un abandon des moteurs thermiques au profit du tout électrique d’ici à 2040. «Ces technologies représentent de lourds investissements, qui allaient affecter la rentabilité des constructeurs», poursuit l’analyste.

Tiré par les émergents...

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