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Le monde du travail helvétique se restructure pour s’adapter

Les chiffres le démontrent: en Suisse, l’activité industrielle est en baisse, tandis que de nombreuses places se créent dans le secteur tertiaire.

16 janv. 2016, 00:49
Un travailleur de l'industrie de machines.



Arbeiter in der Maschinenindustrie bei Alstom in Birr, wo kombinierte Gas-/Dampfturbinenanlagen produziert werden, aufgenommen am 5. Juni 2002. . (KEYSTONE/Martin Ruetschi) 



 ALSTORN

La restructuration d’Alstom prévue en Argovie par General Electric montre une fois de plus que l’économie suisse se trouve dans un processus d’adaptation complexe. L’activité dans l’industrie baisse, tandis qu’elle augmente dans le secteur tertiaire. Bienfait ou préjudice: les avis des spécialistes divergent sur ce changement.

Le coup de massue est tombé mercredi sur les employés et les politiciens. L’américain General Electric (GE) veut biffer «jusqu’à 1300 postes» en Argovie. Cette restructuration dans le domaine de l’industrie est un choc de plus pour le développement actuel du travail en Suisse: 31 360 places ont disparu entre 2008 et 2015.

Mais dans le même laps de temps, 261 700 places ont été créées dans le secteur tertiaire, soit une augmentation de 6,6%. Près de 178 500 nouveaux emplois sont alors apparus dans des domaines comme la santé, le social, l’éducation ou l’enseignement.

Compétitivité en danger

C’est un effet secondaire complètement normal...

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