Les enseignes de «hard discount» présentes sur le marché français (une dizaine au total, la plus puissante étant Lidl) viennent de connaître la première régression de leur déjà longue histoire.
Globalement, au second trimestre 2009, elles ont perdu 1,2 point de part de marché au profit de la grande distribution traditionnelle (Carrefour, Leclerc, Auchan, Casino, etc.). Ceci ressort d'une enquête réalisée depuis plusieurs années à rythme trimestriel par l'institut «TNS Worldpanel» et qui, jusqu'alors avait toujours vu la progression des «hard discounters».
L'explication semble résider dans une réaction de la grande distribution traditionnelle qui, à l'instar de ce qui se fait en Suisse chez «Migros» et «Coop» par exemple, a développé des gammes de produits dont les prix sont plus que compétitifs avec ceux pratiqués par le «hard discount».
Cette stratégie de prix a été conjuguée avec une augmentation très sensible des budgets de publicité, domaine dans lequel les «hard discounters» investissent peu. /réd