Airbus a pour la première fois évoqué, hier, un possible arrêt de l’A380, son programme emblématique boudé par les clients depuis deux ans et suspendu aux commandes de son principal donneur d’ordre, Emirates, ou à l’ouverture de nouveaux marchés. «Très honnêtement, si nous n’arrivons pas à un accord avec Emirates, il n’y aura pas d’autre choix que d’arrêter le programme», a répondu John Leahy, le directeur commercial du groupe, interrogé sur l’avenir du gros-porteur, au cours de la présentation du bilan commercial 2017 du groupe.
Le géant des airs, qui est le plus gros avion commercial au monde avec une capacité maximum de 853 sièges, a fêté en 2017 les dix ans de son premier vol commercial, mais il peine à trouver de nouveaux clients.
Réduire la cadence
En attendant que le marché des super-gros-porteurs redémarre, l’avionneur a engagé une course contre la montre pour maintenir le programme en vie...