Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le franc suisse entre chêne et roseau

Les Helvètes vénèrent leur monnaie, parangon de la stabilité. Un livre synthétise un destin peu commun.

29 nov. 2018, 00:01
DATA_ART_12533048

Le titre, en forme d’oxymore, de votre livre traduit-il le défi qu’ont su relever le franc suisse et son gardien la BNS?

Oui. La souveraineté de cette monnaie et la réalité économique qui veut que la Suisse soit extrêmement intégrée au reste du monde constituent deux paramètres qui peuvent s’opposer. Franc suisse et BNS sont complètement tributaires de ce qui se passe dans l’Union européenne (UE) ainsi que dans le reste du monde.

En quoi l’excès de solidité du franc peut-il nuire à la Suisse?

La Suisse revend tout ce qu’elle achète et sa marge est le produit de son travail et de ses investissements à l’étranger. Le pays gagne à peu près un franc sur deux à l’étranger. Du coup, sa balance des transactions courantes est bénéficiaire depuis des décennies. On en est à 80 milliards de francs par année! Si cet argent ne ressort pas du pays, cela...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias