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Le chapelier Borsalino, dont le "fedora" a été porté au cinéma par Belmondo, est en faillite

Le chapelier italien Borsalino, célèbre notamment pour ses modèles qui ont été portés par Alain Delon et Jean-Paul Belmondo au cinéma, a été déclaré en situation de faillite.

18 déc. 2017, 15:00
Le "fedora" a été porté par les plus grandes stars et célébré au cinéma par les acteurs français Alain Delon et Jean-Paul Belmondo dans le film "Borsalino".

Le célèbre chapelier italien Borsalino a été déclaré en situation de faillite par le tribunal d'Alexandrie (nord-ouest). Son "fedora" a été porté par les plus grandes stars et célébré au cinéma par les acteurs français Alain Delon et Jean-Paul Belmondo dans le film "Borsalino".

"Le tribunal a rejeté le deuxième plan concordataire présenté (par le fonds Haeres Equita) et prononcé la faillite. Deux administrateurs judiciaires ont été nommés", a indiqué lundi à l'AFP Elio Bricola, du syndicat Uil. "En ce qui concerne l'activité industrielle de l'usine, nous devrons comprendre quelles sont les intentions des administrateurs et d'Haeres. Il est probable que l'activité industrielle continue normalement", a-t-il ajouté.

 

 

"Les employés sont en colère et inquiets pour leur futur", a expliqué Elio Bricola, en évoquant également "une incrédulité". En mai 2015, le conseil d'administration de Borsalino avait choisi Haeres Equita, après un appel d'offres international, pour acquérir le célèbre chapelier, qui emploie quelque 120 personnes.

Arrestation en Suisse

La société récupérée par la nouvelle équipe était endettée à hauteur de 30 millions d'euros (34,6 millions de francs) en raison d'une mauvaise gestion. Son ancien patron, Marco Marenco, recherché pour fraude et évasion fiscale, a été arrêté en avril 2015 en Suisse.

Le tribunal d'Alexandrie avait accepté le projet d'Haeres Equita, avant de formuler une série de demandes et de finalement rejeter en décembre 2016 un premier plan concordataire, un plan de redressement assorti de remboursement aux créanciers. Haeres Equita avait assuré n'avoir pas failli à ses engagements vis-à-vis des créanciers du chapelier.

Un deuxième plan avait été présenté il y a quelques semaines, qui a été à son tour rejeté. Philippe Camperio, du fonds Haeres Equita, avait l'ambition de développer Borsalino, en le faisant renouer avec sa grandeur d'antan. Le chapelier fête cette année ses 160 ans.

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