Après le Royaume-Uni, mercredi, c’est l’Italie qui a suscité, hier, l’inquiétude des Européens, au deuxième jour d’un sommet européen principalement consacré aux questions de la migration et de l’approfondissement de l’Union économique et monétaire.
Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a pris à partie son homologue italien, Giuseppe Conte, en raison du projet de «budget du peuple» que son gouvernement, formé par le populiste Mouvement 5 étoiles et le parti d’extrême droite la Ligue, a adopté et envoyé pour examen à la Commission européenne.
Au cours d’une réunion bilatérale, «j’ai exprimé les préoccupations des Pays-Bas vis-à-vis des plans budgétaires de l’Italie pour 2019. Plein appui pour que la Commission applique nos obligations communes» résultant du pacte européen de croissance et de stabilité, a tweeté le Néerlandais.
«Aucune sympathie»
Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, dont le pays occupe actuellement la présidence tournante de l’UE, s’est lui aussi érigé en «grand...