La facture du Brexit? Le gouvernement britannique prévoit quelque 220 milliards de livres (278 milliards de francs) de plus pour la dette britannique d’ici quatre ans. Ralentissement de la croissance, baisse des recettes fiscales et nouvelles mesures de soutien à l’économie se combinent pour peser lourdement sur les finances publiques de Sa Majesté. Si l’économie britannique «a confondu les commentateurs par sa vigueur et sa résistance» depuis le vote pour le Brexit, en juin, le chancelier de l’Echiquier, Philip Hammond, ne cache pas «l’urgence de répondre aux défis» que cette décision ne va pas manquer de poser.
L’organisme statistique Office for Budget Responsibility a revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB. Après un niveau resté soutenu de 2,1% cette année, celle-ci devrait ralentir à 1,4% l’an prochain et 1,7% en 2018, avant de se rétablir au rythme actuel les années suivantes. Ce qui peut surprendre pour 2019,...