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La triche? Un business

Des anglophones sous-traitent leurs devoirs à l’étranger.

14 sept. 2019, 00:01

Aujourd’hui, internet permet une tricherie à grande échelle. Des étudiants américains, australiens ou britanniques peuvent sous-traiter leurs travaux scolaires à des travailleurs diplômés venus du Kenya, d’Ukraine ou d’Inde, plutôt que de s’échiner à les écrire. Depuis une dizaine d’années, une véritable industrie de la triche a émergé, rapporte le «New York Times».

Un vaste système de fraude à l’international qui associe des étudiants nantis et des travailleurs précaires. Ces entreprises promettent même des «hotlines» pour assurer une totale réactivité, ainsi qu’une garantie «satisfait ou remboursé».

Depuis leur création, les productions sous-traitées se sont perfectionnées et les bénéfices ont gonflé. A raison d’environ 15 francs le feuillet, en moyenne, pour un essai de première année d’université et de 42 francs le feuillet pour un essai à finir en trois heures, ces entreprises comptent des millions de dissertations commandées chaque année.

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Aucune législation ne punit ce marché frauduleux....

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