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«La Suisse a manqué d’un meneur»

Dix ans après le début de sa fin, le secret bancaire fait l’objet d’une étude extrêmement fouillée.

18 mai 2019, 00:01
ARCHIV --- ZU DEN HINTERGRUNDBERICHTEN DER SDA VOM MONTAG, 20 MAI 2002 UEBER DIE ZUKUNFT DES SCHWEIZER BANKGEHEIMNISSES STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG. --- Ein Kunde oeffnet seine Wertsachenkassette vor den Schliessfaechern im Schliessfachraum der Bank Leu an der Bahnhofstrasse in Zuerich, am 7. Juni 2001. Die Bank Leu gehoert seit 1990 zur Credit Suisse Group. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) SCHWEIZ BANKGEHEIMNIS

Il est certainement l’homme le mieux placé pour raconter, dans les détails, l’agonie et la mort du secret bancaire suisse, telle qu’elle s’est déroulée ces dix dernières années. Ancien responsable de la stratégie de l’Association suisse des banquiers (ASB), Stefan Tobler a été, de 2008 à 2016, au cœur de la crise qui s’est soldée par une défaite en rase campagne des banques helvétiques.

Ayant changé d’orientation, il publie ce printemps le livre le plus complet et le mieux informé de cette période douloureuse pour la fierté helvétique: «Der Kampf um das Schweizer Bankgeheimnis» («Le combat du secret bancaire suisse»), un pavé de plus de 700 pages paru chez NZZ Libro. Entretien.

Dix ans après la fin du secret bancaire, a-t-on tiré les leçons?

On a appris qu’il n’est pas intelligent d’attendre la dernière seconde avant d’agir, car le résultat est décevant. La Suisse a adopté l’échange automatique de...

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