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La question européenne mérite bien mieux que cela

Qui a dit quoi? La crise qui a éclaté entre la Suisse et l’UE semble se réduire à un jeu de poker menteur. Chacun accuse l’autre d’avoir menti.

23 déc. 2017, 00:01

Selon Bruxelles, la présidente de la Confédération, Doris Leuthard, aurait assuré le 23 novembre au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, que les épineuses négociations sur un accord-cadre institutionnel pourraient aboutir au printemps prochain. La Commission se serait sentie trahie par les déclarations ultérieures remettant en cause ce calendrier, ce qui aurait déclenché sa riposte sur l’équivalence boursière limitée reconnue à la Suisse (notre édition d’hier).

«C’est faux», rétorque le nouveau chef du Département des affaires étrangères Ignazio Cassis, qui avait participé à la discussion. Interrogé jeudi par la RTS, il affirme que le Conseil fédéral n’a jamais rien promis. Il n’aurait ni affirmé ni confirmé que la Suisse suivait le même calendrier que celui souhaité par Bruxelles.

Exaspération de Bruxelles

S’agit-il d’un simple malentendu? Certaines voix à Berne accusent déjà Ignazio Cassis de n’avoir pas dit assez clairement à Jean-Claude Juncker que l’échéance du printemps 2018 était irréaliste...

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