La banque centrale américaine (Fed) a relevé hier son taux directeur d’un quart de point de pourcentage comme s’y attendaient les marchés financiers, citant les améliorations sur le front de l’emploi et les progrès de l’inflation. Le taux interbancaire au jour le jour se situe désormais entre 0,50% et 0,75% après cette hausse, la 2e en dix ans et la première depuis l’élection de Donald Trump. Cette décision a été prise à l’unanimité.
«Vu les conditions actuelles et attendues du marché du travail et de l’inflation, le Comité monétaire a décidé de relever la cible des taux sur les fonds fédéraux», indique le communiqué qui répète que la politique monétaire demeure «accommodante» et que les hausses à l’avenir resteront «graduelles».
La Réserve fédérale cite les gains d’emplois «solides» ces derniers mois et la chute du taux de chômage, qui est tombé à 4,6% en novembre, un plus bas...