Inattendu, l’accord fiscal conclu par les grandes puissances du G7? Pas tant que ça. Du côté de la Conférence des directeurs cantonaux des finances (CDF), on voyait venir ce taux minimal mondial de 15% pour les grandes entreprises. Membre du comité de la conférence et conseillère d’Etat à Genève où un emploi sur trois est lié aux multinationales, la PLR Nathalie Fontanet livre son analyse. Avant d’exposer son point de vue à la prochaine séance de la CDF, le 2 juillet.
La décision du G7 a-t-elle l’effet d’un orage dans le ciel bleu?
Nathalie Fontanet: On s’y attendait. Cela fait tout de même plus de dix ans qu’on sait que les différents pays travaillent sur un taux d’imposition minimum. C’est la suite des discussions liées à l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS), questions mises sur la table par l’Organisation pour la coopération et le...