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La création d'entreprises en Suisse ne s'est jamais aussi bien portée qu'en 2017

De nombreuses nouvelles entreprises ont vu le jour en Suisse en 2017, à savoir plus de 43'000. Un record, qui s'explique notamment par l'engouement pour les crypto-monnaies et les technologies relatives aux chaînes de bloc.

03 janv. 2018, 16:15
Ces nouvelles technologies ont servi le canton de Zoug, champion suisse en la matière de création d'entreprises avec un boom de 19,8% l'an dernier.

La création d'entreprises ne s'est jamais aussi bien portée en Suisse qu'en 2017. Elles ont été 43'416 à voir le jour l'année dernière, un record, relève la plate-forme Startups.ch.

Par rapport à 2016, l'augmentation a été de plus de 5%. Elle s'explique notamment par l'engouement pour les crypto-monnaies et les technologies relatives aux chaînes de blocs (blockchain), note mercredi Startups.ch dans un communiqué.

Ces nouvelles technologies ont servi le canton de Zoug, champion suisse en la matière de création d'entreprises avec un boom de 19,8% l'an dernier. "Zoug s'est fait un nom dans le secteur, par exemple en acceptant le paiement de taxes en bitcoins", remarque Michele Blasucci, fondateur et patron de Startups.ch.

De toutes les nouvelles sociétés fondées en Suisse en 2017, 5,1% l'ont été dans le canton de Suisse centrale, renommé "Crypto-Valley" dans le communiqué de Startups.ch.

Valais en verve

D'autres cantons ont brillé par leur fibre entrepreneuriale l'an dernier, à commencer par le Valais, qui a affiché une hausse de 10,3% de nouvelles entreprises. Argovie (+7,5%) et Zurich (+5,7%) se sont aussi distingués par leur dynamisme.

En vogue, les substituts du tabac, et notamment les produits CBD (pour cannabidiol), ont aussi largement contribué à la création de sociétés dans toute la Suisse. "Chaque semaine sur notre plate-forme, nous avons enregistré deux à trois nouvelles entreprises actives dans les produits CBD", constate Michele Blasucci.

Parmi les perdants, le Tessin a été le canton le moins bien loti l'an dernier avec une baisse de 7,5%. "Le Tessin a longtemps profité des structures fiscales défavorables de l'Italie. Un phénomène qui s'estompe avec l'échange d'informations", note Michele Blasucci.

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