Les pays émergents ne doivent pas être les perdants de la numérisation et de la révolution technologique qui fondent «l’économie 4.0». «La connectivité est trop importante pour la laisser aux riches», estimait ainsi hier Sheryl Sandberg, directrice des opérations de Facebook.
Faut-il avoir peur de la destruction de milliers d’emplois? «Non», a encore assuré l’Américaine lors d’un échange consacré aux impacts de la 4e révolution industrielle, dans le cadre du Forum économique mondial (WEF). La dirigeante croit aux opportunités qui s’ouvrent aussi bien pour les économies en développement que pour les femmes de ces régions.
«Quatre milliards d’humains dans le monde ne sont pas connectés», a-t-elle poursuivi. Le problème n’est pas technique, mais clairement financier, estime la cheffe des opérations de la plateforme sociale, tout en se félicitant d’avoir déjà interconnecté 15 millions d’internautes.
Réduire le nombre de perdants
La révolution numérique a débordé...