Les perspectives de l’économie mondiale se sont assombries depuis le dernier examen de la situation en décembre, constatait hier la Banque nationale suisse (BNS). La conjoncture industrielle mondiale et le commerce international se sont avérés atones. Contre toute attente, le bas niveau des prix de l’énergie n’a que peu stimulé la consommation privée. En revanche, la chute des cours du pétrole a grevé les perspectives de croissance des pays producteurs, y compris aux Etats-Unis.
En Chine, le ralentissement devrait aussi s’accentuer, selon l’institut d’émission, sans parler des mutations structurelles qui pèsent sur la demande mondiale. En Europe, c’est le crédit aux ménages et aux entreprises qui restent exposés à de nouvelles turbulences politiques – à l’instar du Brexit – et financières.
Reprise ralentie
Pour la Suisse aussi, un ralentissement de la reprise se dessine. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 1,7% au dernier trimestre 2015, et de près...