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La banque italienne UniCredit annonce 6'500 suppressions nettes d'emplois supplémentaires

La banque italienne UniCredit va réduire ses effectifs de 14'000 postes d'ici à 2019. Cela représente 6'500 suppressions nettes d'emplois supplémentaires par rapport à ce que le groupe prévoyait jusqu'ici.

13 déc. 2016, 09:01
La suppression de 14'000 postes équivalents temps plein d'ici 2019 va permettre à UniCredit de réduire ses coûts de personnel de 1,1 milliard d'euros.

La banque italienne UniCredit a annoncé mardi sa volonté de réduire ses effectifs d'ici 2019 de 14'000 équivalents temps plein, dans le cadre de son nouveau plan stratégique. Celui-ci prévoit par ailleurs une augmentation de capital de 13 milliards d'euros pour renforcer sa solidité.

L'objectif de la banque est d'atteindre un bénéfice net de 4,7 milliards d'euros (5,02 milliards de francs) en 2019 avec un ratio de fonds propres durs (dit "CET1 fully-loaded") au-dessus de 12,5%. Ce ratio, indice très suivi par les analystes car il mesure la capacité d'une banque à faire face à une crise, s'élevait fin septembre à 10,82%.

La suppression de 14'000 postes équivalents temps plein d'ici 2019 va lui permettre de réduire ses coûts de personnel de 1,1 milliard d'euros. Cette annonce représente 6'500 suppressions nettes d'emplois supplémentaires par rapport à ce que le groupe prévoyait jusqu'ici.

Sous l'égide de son nouveau patron, le Français Jean-Pierre Mustier, UniCredit est engagé depuis juillet dans une vaste révision stratégique, visant à améliorer son efficacité et sa position en capital.

Parmi les moins performantes

UniCredit figurait en effet parmi les banques les moins performantes lors de tests de résistance publiés fin juillet par l'Autorité bancaire européenne (EBA). Dans le cas d'un scénario économique "défavorable" d'ici à 2018, son ratio CET1 chutait à 7,1%.

La banque a depuis juillet cédé 30% de sa filiale de courtage en ligne FinecoBank, la majeure partie de sa participation dans la banque polonaise Pekao, de même que ses activités de traitement des transactions par cartes de crédit en Italie, en Allemagne et en Autriche.

Et lundi, elle a annoncé la cession de sa filiale de gestion d'actifs Pioneer Investments, pour un montant de 3,545 milliards d'euros, auquel s'ajoute le versement d'un dividende extraordinaire de 315 millions d'euros.

Un certain nombre d'actionnaires avaient exprimé leur mécontentement vis-à-vis du prédécesseur de M. Mustier, Federico Ghizzoni, en raison de la chute de l'action de la banque, de son niveau de rentabilité et de doutes sur la solidité de son capital.

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