Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«L’objectif 2050 est possible»

S’il dresse un constat implacable de certaines responsabilités étatiques et privées, le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz se dit optimiste sur les chances de la transition énergétique.

18 janv. 2020, 00:01
DATA_ART_13317095

«Les signes encourageants sont nombreux, même si ce n’est pas encore à une échelle suffisamment grande»: le prix Nobel d’économie 2001, l’Américain Joseph Stiglitz (76 ans), estime que le potentiel de la «transition verte» s’imposera et convaincra les Etats et l’économie privée à s’y engager. Un gros point noir toutefois, et pas des moindres: les Etats-Unis, son pays. Rencontre à Zurich, dans le cadre de l’inauguration d’un nouveau Centre de compétences pour la finance durable.

Vous soutenez, aux Etats-Unis, 21 jeunes plaignants attaquant le gouvernement Trump pour son inaction face au changement climatique. Pourquoi cet engagement?

L’équité intergénérationnelle est en jeu. Le gouvernement a essayé d’invalider la plainte, mais n’a pas réussi. L’affaire est en attente. J’ai effectivement rédigé un rapport en faveur des plaignants, montrant que le système énergétique actuel, où 80% de l’énergie provient de sources fossiles, est le résultat direct des décisions et des actions gouvernementales....

Votre publicité ici avec IMPACT_medias