Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’Italie veut défendre ses intérêts en Libye

L’intervention internationale contre l’Etat islamique s’est intensifiée cette semaine en Libye.

06 août 2016, 00:35
An undated but recent handout picture showing the new Eni (The Italian oil and gas company)  gas compression plant settled on the shore of Mellitah, Libya. The Mellitah plant is part of a new gas pipleine which will connect Libya to the Italian island of Sicily and will be inaugurated by Libyan leader Moammar Ghadafi and Italian Premier Silvio Berlusconi, Thursday, Oct. 7, 2004. (KEYSTONE/AP Photo/Eni Press office)   ===  === === HANDOUT, NO SALES ===  LIBYEN ITALIEN OEL PLATTFORM

Rome

Frédérique Dupont

Tout en refusant de s’engager aux côtés des Etats-Unis – qui viennent de déclencher les premières frappes contre les miliciens de Daech à Syrte en Libye – le gouvernement italien de Matteo Renzi s’est dit prêt, cette semaine, à accorder l’utilisation de ses bases et de son espace aérien aux troupes américaines.

Pour calmer les rumeurs persistantes sur une intervention tricolore, le président du Conseil Matteo Renzi a affirmé à plusieurs reprises «qu’il ne faut pas répéter les erreurs du passé». Une allusion à peine voilée à l’action déployée en 2011 par la France et le Royaume-Uni qui ont activement contribué à la chute du colonel Mouammar Kadhafi. Pour Rome, une intervention militaire italienne constituerait un péril pour les intérêts économiques cruciaux du pays et favoriserait l’intensification de l’immigration clandestine.

Hostilité libyenne

Sur le plan politique, les déclarations du jeune chef du gouvernement italien font sens,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias