Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’intérim de l’exécutif ne nuit pas à la croissance économique

Les sept mois d’intérim du gouvernement ne semblent pas faire de mal, avec une croissance des exportations et une consommation en hausse.

10 août 2016, 01:03
Spain's Acting Prime Minister Mariano Rajoy sits on his chair while Podemos party leader Pablo Iglesias, right, walks to his seat at the Spanish Parliament in Madrid, Wednesday, Jan. 13, 2016 . Newly-elected lawmakers took their seats Wednesday in the first session of Spain's parliament following an inconclusive election Dec. 20 that has left the formation of the next government still undecided. It is the first time in nearly four decades of Spanish post-dictatorship democracy that parliament has been so fragmented, with at least four parties having a chance to take office. (AP Photo/Daniel Ochoa de Olza) Spain Politics

Madrid

MATHIEU DE TAILLAC

3,2% de croissance annuelle au deuxième trimestre 2016 et un chômage à son niveau le plus bas depuis six ans – dont le taux reste, tout de même, de 20% de la population active. Les exportations, en croissance de 2,4% au mois de mai, ont, elles aussi, battu leur record, avec 105 milliards d’euros, et la consommation intérieure continue à la hausse. A première vue, les sept mois d’intérim du gouvernement espagnol ne semblent pas faire de mal à son économie.

«Le budget 2016 avait été adopté par la majorité sortante avant les premières élections législatives de décembre 2015», rappelle Juan Carlos Martínez Lázaro, professeur d’économie à l’IE Business school. «L’Espagne maintient sa croissance par inertie. Les entreprises continuent de construire, les touristes continuent de venir. A court terme, on ne note pas d’effet de l’absence de gouvernement.»

Pas de sanctions

Une deuxième explication est...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias