Des chercheurs de l’Université de Genève (Unige) présentent, dans la revue «Trends in Microbiology», une méthode de surveillance des écosystèmes qui allie la génomique et les outils d’apprentissage automatique.
Surveiller l’état de santé des écosystèmes revêt une importance cruciale, dans un contexte de développement durable et de pression croissante exercée par l’humain sur l’environnement. Différentes espèces de micro-organismes sensibles aux changements qui affectent leur milieu sont utilisées comme bio-indicateurs pour le suivi de la qualité de l’environnement.
Or, leur identification morphologique nécessite beaucoup de temps et d’expertise. «Il y a un an, nous avons pu établir un indice de la qualité de l’eau basé uniquement sur les séquences d’ADN d’algues unicellulaires présentes dans les prélèvements, sans qu’il soit nécessaire d’en identifier visuellement chaque espèce», explique Jan Pawlowski, professeur au Département de génétique et évolution de l’Unige, cité, hier, dans un communiqué de cette dernière.
Cet outil génomique permet de...