les Européens ont pris le contrepied de Donald Trump, hier, en affichant leur volonté de resserrer leurs liens avec la Chine, que le président américain considère, elle aussi, comme une «ennemie», et en réaffirmant leur attachement au multilatéralisme en matière commerciale, ainsi qu’à la préservation de l’accord sur le programme nucléaire iranien.
Alors que le président américain s’apprêtait à rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine, à Helsinki, les présidents de la Commission et du Conseil européens, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, ont participé, hier, à un sommet Union européenne-Chine, à Pékin.
«L’Europe et la Chine, l’Amérique et la Russie, partagent la responsabilité d’améliorer l’ordre mondial, pas de le détruire. J’espère que ce message parviendra à Helsinki», a résumé Donald Tusk à l’issue de ce sommet.
Malgré leurs nombreux désaccords commerciaux, Bruxelles et Pékin ont notamment insisté sur leur «engagement à résister au protectionnisme et à l’unilatéralisme», et à respecter...