Ils sont les nouveaux princes charmants de la Chine branchée. Pour attirer les cœurs, les agences matrimoniales en ligne se vantent désormais d’avoir en stock des fondateurs de start-up, aux lunettes de geek, le portefeuille rempli de stock-options.
La roue tourne pour la seconde économie mondiale, dont la croissance ralentit à son niveau le plus bas depuis vingt-cinq ans, qui mise désormais sur les nouvelles technologies pour retrouver un second souffle. «Les start-up sont la nouvelle frontière des investisseurs chinois. Chaque ville veut créer sa propre Silicon Valley», explique Chen Wei, expert à China Venture, une agence de conseil, à Pékin.
Volonté politique
Une pluie de yuans s’abat sur les jeunes pousses et le gouvernement sonne la charge avec des moyens massifs, à l’échelle du pays le plus peuplé de la planète. Les fonds de capital-risque soutenus par le gouvernement ont levé 230 milliards de dollars en 2015 (223...