«J’ai la conscience tranquille. Je n’ai rien fait d’illégal.» Il y a pile une année, l’homme d’affaires Jean-Claude Bastos de Morais balayait, en deux petites phrases, les suspicions de détournement des richesses de l’Angola, soulevées par les Paradise Papers. L’investisseur, né à Fribourg il y a 51 ans, assurait n’avoir rien à se reprocher dans la gestion pourtant opaque du Fonds souverain angolais (FSDEA), à hauteur de trois milliards de dollars sur un portefeuille total de cinq milliards, par sa société Quantum Global, basée à Zoug.
Aujourd’hui, le discours n’a pas changé d’un iota. A la différence que Jean-Claude Bastos le répète depuis une prison en Angola – où il est détenu depuis le 24 septembre dernier – via un porte-parole qui ne veut pas exposer son nom: «A ce jour, aucune accusation n’a été retenue contre M. Bastos de Morais», insiste ce dernier. «A la suite d’une décision...