Les pays asiatiques devraient contribuer à 55% de la production économique mondiale, à l’horizon 2050, et leurs marchés boursiers et obligataires sont «en bonne voie» de représenter près de 30% du total mondial d’ici à 2030. Cette évolution est à mettre au crédit d’un recentrage vers des activités durables, a indiqué, hier, le laboratoire d’idées de Credit Suisse dans une étude intitulée «Asia in Transition».
Avec l’avènement d’une nouvelle classe moyenne, les économies émergentes de la région ont tendance à se détourner d’un modèle de croissance basé sur la production industrielle tournée vers l’export à une société de services, assurent les analystes de Credit Suisse.
Au cours des 30 dernières années, l’Asie – exception faite du Japon – a contribué à hauteur de 19 billions (milliers de milliards) de dollars au produit intérieur brut (PIB) mondial, en termes nominaux. Sa part à la production globale est passée de 14% en...