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L’Argentine paie cher pour se libérer des «fonds vautours»

Buenos Aires a scellé lundi dernier un accord qui lui permettra de revenir sur les marchés financiers. La fin d’une bataille qui remonte à 2001.

03 mars 2016, 00:49
Argentina's President Mauricio Macri waves as he leaves the Congress after giving the annual State of the Nation address in Buenos Aires, Argentina, Tuesday, March 1, 2016. Macri assumed the presidency in December after campaigning on promises to modernize the economy by attracting foreign investment, root out corruption and solve a long-standing spat with creditors in the U.S. (AP Photo/Victor R. Caivano) Argentina Congress Macri

C’est un bras de fer de plus de quinze ans entre un pays et ses créanciers, une telenovela politico-financière qui est en passe de s’achever. Lundi, l’Argentine a trouvé un accord de principe avec les «fonds vautours» sur sa dette qui date de la grande faillite de 2001, a annoncé «avec grand plaisir» le médiateur américain en charge des négociations, Daniel Pollack. Ces fonds spéculatifs, au nombre de quatre, ont accepté de toucher non pas 100% mais 75% des sommes demandées (valeur de leurs bons, intérêts compris). Soit 4,6 milliards de dollars (4,5 milliards de francs).

«C’est un pas de géant», a déclaré Daniel Pollack. Le gouvernement argentin doit encore faire valider cet accord avant le 14 avril par le Parlement. S’il y parvient, la facture sera lourde pour la troisième économie latino, mais l’accord devrait lui permettre de tourner enfin la page du défaut de paiement. Cette bataille,...

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