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L'ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard va entrer au conseil d'administration de Stadler Rail

Après Bell et Coop, Doris Leuthard devrait faire son entrée au conseil d'administration de Stadler Rail. L'ancienne conseillère fédérale PDC a dirigé durant 8 ans le Département des transports.

21 nov. 2019, 07:53
Doris Leuthard ici avec le patron des CFF Andreas Meyer et celui de Stadler Peter Spuhler. C'était en mai 2017.

Stadler a proposé la candidature de l'ex-conseillère fédérale Doris Leuthard au conseil d'administration du fabricant thurgovien de matériel ferroviaire. Les actionnaires devront se prononcer sur sa nomination lors de l'assemblée générale du 30 avril 2020.

Doris Leuthard représente un atout important pour le conseil d'administration.
Peter Spuhler, président de Stadler Rail

"Grâce à ses compétences en matière de trafic et d'infrastructures et son expérience politique en tant qu'ancienne conseillère fédérale et ministre des transports, (Mme Leuthard) représente un atout important pour le conseil d'administration", a indiqué le président du groupe thurgovien, Peter Spuhler, jeudi dans un communiqué.

12 ans au gouvernement

Doris Leuthard (PDC) a siégé au conseil fédéral de 2006 à fin 2018. Elle a dirigé de 2006 à 2010 le Département fédéral de l'économie et de 2010 à 2018 le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).

L'ex-présidente de la Confédération (en 2010 et 2017) siège également aux conseils d'administration du traiteur industriel Bell et de sa maison-mère, le distributeur bâlois Coop.

Conflit d’intérêt?

Dans son communiqué, Stadler souligne que la candidature de Mme Leuthard respecte le délai de carence d'un an exigé pour les responsables politiques quittant l'administration fédérale pour le privé.

Le Conseil fédéral avait défini des bases juridiques en 2015 afin d'éviter les conflits d'intérêts entre le monde politique et l'économie privée. "L'introduction d'un délai de carence doit permettre d'éviter dans des cas précis que des collaborateurs assument immédiatement après leur départ de l'administration fédérale des tâches qui ne sont pas compatibles avec leur ancienne fonction", avait alors expliqué le gouvernement.

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