Anne Cheyvialle
La croissance africaine a bien résisté en 2015 malgré le ralentissement mondial et la chute des prix des matières premières. Les moteurs reposent de plus en plus sur la demande interne, la consommation privée et l’investissement.
Ce n’est plus l’envolée économique des 15 dernières années où l’Afrique tournait à plus de 5% de croissance annuelle. Le continent a subi un ralentissement l’an dernier avec une hausse du PIB de 3,6%, selon le rapport annuel conjoint Banque africaine de développement (BAD), Nations unies et OCDE, rendu public ce lundi.
Cela étant, ce coup de frein n’est pas si brutal compte tenu de la morosité internationale, de la baisse de régime de la Chine, grand partenaire commercial de l’Afrique, et de la chute des prix des matières premières dont beaucoup d’Etats du continent sont dépendants.
Diversification et ressources agricoles
«Les pays africains, qui comptent plusieurs champions de la croissance...