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L’Afrique du Sud manque de jus

Le géant public de l’énergie, Eskom, est au bord de la faillite. Un enjeu clé pour Cyril Ramaphosa, à deux mois des élections.

21 févr. 2019, 00:01
epa07366078 Some of the thousands of members of the countries biggest trade union, COSATU, start the nation wide strike in downtown Johannesburg, South Africa, 13 February 2019. Reports state that the trade union and its affiliates are apposed to a recent declaration by President Cyril Ramaphosa that the national power supplier Eskom be split into three parts which may lead to job losses. In addition to that the trade union is calling for action against the 27 percent unemployment rate on South Africa.  EPA/KIM LUDBROOK SOUTH AFRICA NATIONAL STRIKE

Quartiers entiers de grandes villes plongés dans l’obscurité, usines et mines paralysées… L’Afrique du Sud, pays émergent le plus industrialisé du continent, a subi, à plusieurs reprises, la semaine dernière, des coupures volontaires pour éviter une panne générale du réseau électrique. Et le pays reste sous la menace de nouvelles interruptions. Eskom, la compagnie d’électricité qui assure 90% de l’approvisionnement du pays, est en quasi-faillite: centrales vétustes et gouvernance défaillante. Elle n’est plus en mesure de répondre à la demande.

C’est un lourd fardeau pour Cyril Ramaphosa, le président, à un peu plus de deux mois des élections générales. Son arrivée, en 2018, après l’éviction de Jacob Zuma, contraint à la démission par son parti, l’ANC, avait fait souffler un vent d’optimisme, avec l’espoir de tourner la page Zuma marquée par le clientélisme et la corruption.

Ces coupures tombent on ne peut plus mal pour le dirigeant, qui a...

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