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L’Afrique doit encore investir

En dix ans, le financement des routes, ports et voies ferrées a triplé. Mais les investisseurs manquent de projets viables.

08 oct. 2019, 00:01
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Sans logistique, pas de commerce et sans commerce, pas de développement. En Afrique, continent mosaïque de 54 marchés, peu connectés entre eux, le chantier est immense. Et indispensable pour concrétiser le grand projet de Zone de libre-échange continentale (Zlec), signé en mars 2018. Un rapport réalisé conjointement par l’Africa CEO Forum et la société de conseil Okan, spécialisée sur l’Afrique, dresse un état des lieux et propose des solutions.

Le constat d’abord: les échanges interafricains ne représentent que 18% des exportations totales et le continent ne pèse que 2% des exportations mondiales. Les besoins sont multiples: ports, routes, autoroutes, chemin de fer, aéroports, transports urbains, face à l’explosion démographique et l’urbanisation galopante.

La Banque mondiale estime que la croissance du PIB par habitant pourrait gagner un point de plus par an si le continent rattrapait son déficit logistique. Deux données à l’appui: il coûte deux fois plus cher d’acheminer...

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