Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’accord UE-Mercosur doit patienter

Bruxelles souligne la suppression des droits de douane sur 91% des produits industriels et agricoles. L’accord doit encore être ratifié.

05 juil. 2019, 00:01
An urban cowboy uses his horse to herd cows from weight scales to auction pens at a livestock market on the outskirts of Buenos Aires, Argentina,  Friday, March 10, 2006. President Nestor Kirchner, in his government's most drastic inflation-fighting step yet, has imposed a six-month suspension on beef exports by Argentina, the world's fifth-largest producer and a big supplier to Russia and the European Union.  The 180-day suspension in beef exports announced by Argentine Economy Minister Felisa Miceli Wednesday became official Friday when she signed a short resolution outlining its basic conditions and exemptions. (AP Photo/Eduardo Di Baia) ARGENTINA MEAT EXPORTS

Le futur ex-président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a qualifié «d’historique» l’accord politique entre l’Union européenne et le Mercosur, conclu le week-end dernier, en marge du G20. Après 20 ans d’âpres négociations, où il a fait l’objet de nombreux blocages, tant du côté européen que sud-américain, traditionnellement protectionniste. Si Bruxelles défend un accord «ambitieux, équilibré et global», il suscite, en France, inquiétudes et critiques, en particulier sur les normes sanitaires et environnementales.

Que recouvre l’accord?

Il vise à libéraliser les échanges de biens et services entre l’UE et les quatre pays – Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay – du Mercosur, un marché de 780 millions de personnes. Il faudra plusieurs années avant son entrée en vigueur, car il doit passer les étapes de ratification, du Parlement européen et des différents Etats. Bruxelles met en avant la suppression des droits de douane sur 91% des produits industriels et agricoles...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias