Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Il n’y a pas de risque à venir»

Mostafa Beheshti Rouy, un dirigeant de la première banque privée iranienne, fait du pied aux banques étrangères et à la Suisse.

26 nov. 2016, 01:06
DATA_ART_10714118

Tejarat, Parsian, Sina, Eghtesad-Novin, Sarmayeh… Une quinzaine de banques différentes défilent durant l’heure de taxi nécessaire pour relier l’hôtel au siège de la banque Pasargad, à Téhéran. Toutes sont iraniennes. On a beau scruter l’horizon barré par le béton dans les rues encombrées de voitures, les établissements étrangers n’ont toujours pas fait le grand saut vers la République islamique, dix mois après la levée des sanctions. L’Iran les accueillerait pourtant à bras ouverts, assure Mostafa Beheshti Rouy, responsable des investissements étrangers et des affaires internationales à la banque privée Pasargad.

Pourquoi les banques étrangères ne sont-elles toujours pas de retour en Iran?

Elles craignent de s’exposer aux sanctions américaines, qui n’ont de loin pas toutes été levées. Surtout les grandes banques qui sont étroitement liées au marché américain et qui redoutent de violer la réglementation des Etats-Unis. Seule une banque étrangère a une filiale en Iran, la banque commerciale allemande,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias