Pour tout horloger raisonnable, la noblesse passe par l’or, l’innovation pioche dans les céramiques, et la montre de tous les jours est en acier. Dans son numéro de juin, la revue horlogère «Europa Star» livre un tableau détaillé et plus nuancé de ce que sont les matériaux horlogers, mais, même là, pas de salut pour l’alu.
Tout juste bon pour se couler dans un alliage de titane, le métal gris dont on emballe les restes au frigo est relégué en bas de page: il n'a que rarement servi à faire des montres, même si plusieurs fabricants l’utilisent pour certaines pièces comme les ponts, ou d’autres éléments cachés dans le boîtier.
Au tournant de la crise horlogère de 2015, Alain Schneider doit se rendre à l’évidence: les machines de son entreprise, UHG Usinage haut de gamme au Locle, tournent au ralenti. Ce fabricant de composants peut usiner l’essentiel des pièces d’une...