C’est la deuxième grande surface visitée et dans les rayons, il n’y a que des blocs, des terrines, des foies gras mi-cuits et cuits prêts à consommer. Mais le produit frais, vendu en lobes entiers, reste introuvable. On fait chou blanc aussi à la boucherie du quartier. «Nous n’en aurons probablement pas à temps pour les fêtes», nous explique-t-on. Le dernier supermarché sera le bon, on trouvera le foie gras entier en frigo, mais dans des quantités plus petites que d’habitude. Le prix au kilo du produit traditionnel français y est 30% plus élevé que les autres années. L’offre chez les fournisseurs du sud-ouest a du mal à suivre.
En cause, les abattages massifs ordonnés en France après des cas de grippe aviaire, nous indique Lionel Candelon, porte-parole des Canards en colère, une association qui regroupe 250 éleveurs. Un premier vide sanitaire (soit l’ordre de vider entièrement les exploitations de...