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«Il faut neutraliser ces sociétés»

10 nov. 2017, 02:05
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Les révélations des Paradise Papers ont mis en lumière les artifices permettant à des multinationales et à des super-riches de se soustraire à l’impôt. Ces techniques relevant de l’optimisation fiscale sont-elles légales? Y a-t-il abus de droit, voire fraude caractérisée? Professeur à l’Université de Strasbourg, directrice du Groupe de recherches actions sur la criminalité organisée (Grasco) et du Collège européen d’investigations financières, Chantal Cutajar met ces structures au pilori. Interview.

Vous êtes sévère avec les structures offshore consistant, pour une société, à déplacer son siège dans un pays autre que celui où elle a son activité. Devraient-elles être bannies des instruments fiscaux?

Oui, c’est le fond de ma pensée! Car on se demande à quoi cet instrument sert si ce n’est à frauder. Le problème est là: ces structures ne servent pas des raisons légitimes. Elles permettent à des agents économiques situés en dehors de l’Etat de se soustraire à...

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